La théorie des Cuillères

Pour illustrer la fatigue engendrée par sa maladie chronique Christine Miserandino écrit en 2003 un essai qui décrit une conversation qu’elle a avec une amie. Christine rassemble des cuillères en guise d’aide visuelle et demande à son amie de lui énumérer les différentes activités de sa journée (se lever, s’habiller, se déplacer…). Activités qui sont souvent considérées comme anodines par une personne en santé. En ôtant une cuillère pour chaque activité, elle lui montre que les cuillères, qui représentent chacune une unité d’énergie, doivent être rationnées pour éviter de s’épuiser avant la fin de la journée. Sachant que les personnes ayant une fatigue chronique ne disposent pour chaque jour que d’un nombre limité de cuillères, elles doivent choisir et sélectionner leurs activités. Cette métaphore aide son amie à se rendre compte à quel point vivre avec une maladie chronique est impactante.